n° 125 – Hiver 2017
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CHRÉTIENS D’ORIENT
Dossier coordonné en collaboration avec la Revue des Deux Mondes
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n°117 (hiver 2014)
LE PROCHE-ORIENT DANS LA TOURMENTE
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Il faut croire en l’Égypte sans trop y croire. (William Kentridge)
C’est un projet original et très stimulant que présente cet été l’IMA, qui ouvre son espace à l’exposition conçue par Sam Bardaouil et Till Fellrath : Le Théorème de Néfertiti. Précédemment exposée au Mathaf de Doha, sous le titre Tea with Nefertiti, cette « méta-exposition » interroge la construction du sens de l’œuvre à partir de trois moments-clefs de l’itinéraire : la production de l’œuvre d’art, au confluents d’une histoire individuelle et d’une histoire des formes esthétiques ; l’exposition et la fabrication du sens par l’institution muséale ; et enfin la réception et appropriation des œuvres par le public. Lire la suite
n°109 (printemps 2013)
Merci, Monsieur Morsi ! l’éditorial d’Antoine Sfeir, directeur de la rédaction
Le président égyptien a réussi à faire passer la nouvelle Constitution, après un référendum qui a réuni moins de la moitié des électeurs égyptiens et qui a récolté 64% des suffrages exprimés. Tel sont les faits. Néanmoins, le chef de l’État égyptien ne sera jamais pharaon : il a divisé le pays en deux, mais il a surtout réussi à unifier une opposition éparse autour d’un slogan ; opposition qui, à défaut d’être laïque, était marquée par la volonté de séculariser la Constitution. Il a également fait connaître à l’intérieur Mohammed el Baradeï, prix Nobel de la paix et ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et surtout redonné espoir à ceux qui avaient déclenché la révolution en Égypte, ces jeunes de moins de trente ans qui se sont réapproprié la rue en entamant l’acte II de la révolution.
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Par Mona Abaza
Mohammad Mahmoud est l’une des rues principales menant à la place Tahrîr. Elle comprend l’entrée arrière de l’AUC (American University in Cairo). Cette rue restera un lieu emblématique pour la révolution, car elle fut le théâtre de quelques-uns des moments les plus violents et les plus dramatiques des mois de novembre, décembre et février derniers, touchant notamment des centaines de manifestants gazés, tués et défigurés par les forces de police égyptiennes. Au cours de ces événements, des policiers armés et des tireurs d’élite entraînés auraient notamment visé (dans certains cas avec succès) les yeux des manifestants. Lire la suite
Le 11.12.2012 sur Al Qarra TV
Entretien avec Tewfik Aclimandos, Chercheur au Collège de France, spécialiste de l’Egypte
L’Égypte se trouve face à un moment charnière de son histoire contre-révolutionnaire. Le peuple égyptien semble divisé sur plusieurs plans, entre pro et anti-Morsi, entre islamistes et oppositions, entre conservateurs et progressistes, entre confessions… Pour comprendre les enjeux de cette crise, Mélissa Chemam reçoit Tewfik Aclimandos, chercheur associé à la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France et coordinateur du numéro 108 des Cahiers de l’Orient spécial Égypte.
coordonné par Tewfik Aclimandos et Laure Guirguis
Éditorial d’Antoine Sfeir, directeur de la rédaction
On ne peut exiger d’une révolution qu’elle se fasse du jour au lendemain.
L’Égypte est en cela exemplaire : l’arrivée de Mohammad Morsi à la magistrature suprême montre les difficultés rencontrées au sein d’une société à accepter, après trente ans de silence imposé et d’opinions rentrées, l’expression d’un pluralisme naturel du peuple, qu’il s’affiche dans la majorité ou dans l’opposition. Les manifestations se succèdent pour ou contre, les affrontements aussi. Le chef de l’État issu des Frères musulmans évite désormais les bras de fer, que ce soit à l’intérieur du pays ou à l’extérieur. Il prend langue avec Israël, ce qui le met en porte-à-faux avec sa base. L’armée, à défaut de rentrer dans les rangs, a rejoint les casernes. Le tourisme, l’une des mamelles de l’économie égyptienne, reprend lentement mais sûrement ; mais l’économie va encore mal. Les jeunes initiateurs de cette révolution sont toujours vigilants et tentent, parfois avec succès, de se faire entendre, obligeant le chef de l’État à prendre parfois ses distances vis-à-vis de la confrérie. (…) Lire la suite
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Introduction de Hadjar Aouardji, coordinatrice du numéro
Même plus d’un an après, revenir sur les soulèvements qui ont traversé le monde arabe depuis décembre 2010 et tenter d’en tirer les enseignements demeure une gageure, d’autant que les événements continuent de se dérouler sous nos yeux. Pour les observateurs des sociétés arabes que nous sommes, il demeure néanmoins important d’identifier les défis à venir, tout en essayant de tirer les leçons des lacunes dont a fait montre la recherche sur le monde arabe. Cette dernière, enfermée dans une grille de lecture « occidentale », semble avoir ? échoué à mettre en évidence les signes précurseurs des transformations auxquelles nous assistons dans cette région du monde. Avec le recul nécessaire à l’analyse, et en gardant à l’esprit les spécificités (ethniques, religieuses, sociales, économiques) de chaque État arabe, les contributeurs à ce numéro reviennent sur les soulèvements récents, les débats qu’ils impliquent dans ces sociétés, ainsi que sur les implications régionales et internationales de ce que certains appellent le « printemps arabe » (…)
no 104 (hiver 2011)
Coordonné par Boris Eisenbaum