Paru dans le numéro 111 « Foi et Culture » (été 2013)
par Louis Racine
Le 14 juin aura lieu la onzième élection présidentielle iranienne. Mahmoud Ahmadinejad, qui termine son deuxième mandat, ne peut constitutionnellement se représenter : c’est donc un nouvel homme qui incarnera désormais l’exécutif de la République islamique. Malgré les apparences, cette échéance n’est pas anodine : elle intervient alors que la République islamique se perçoit engagée dans une lutte à mort contre ses ennemis existentiels (les États-Unis, Israël et plus généralement « l’impérialisme occidental ») que ce soit en Syrie, où le régime ami de Bachar Al Assad est confronté depuis plus de deux ans à une contestation populaire massive ; dans le monde, avec la pression des sanctions internationales sur son programme nucléaire ; ou au sein même de sa propre société avec l’expression, contenue, d’une volonté de vivre et de liberté.
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