Fiction franco-tunisienne (1 h 29) en salles à partir du 28 mars.
Sabine Salhab* >> Bande annonce
Lauréat du Tanit d’Or Taher Cheriaa de la première oeuvre à la 28ème édition des Journées cinématographiques de Carthage, mais aussi
Fiction franco-tunisienne (1 h 29) en salles à partir du 28 mars.
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Lauréat du Tanit d’Or Taher Cheriaa de la première oeuvre à la 28ème édition des Journées cinématographiques de Carthage, mais aussi
n°115 (été 2014)
ALGÉRIE : ON PREND LES MÊMES… !
Coordonné par Jean-Michel Salgon
Au sommaire : Lire la suite
L’art contemporain arabe connaît une médiatisation sans précédent dans le monde, en raison de l’écho des révolutions. Des galeries et musées en dehors de l’espace arabe accueillent de plus en plus souvent des expositions d’une génération émergente d’artistes. À Paris, La galerie Talmart accueillait jusqu’au 3 mai 2013 Politiques, le travail d’un collectif tunisien. (Politiques 2 en ce moment au Centre national d’Art vivant de Tunis du 4 au 31 mai 2013). Formé après la révolution de 2010-2011, c’est le regroupement d’une dizaine de jeunes artistes (tous ont moins de 35 ans), utilisant différents supports et techniques : peintures, des dessins aux techniques mixtes, vidéos, photographies, céramiques, et même street art sur bouteille de gaz… Lire la suite
Extraits de notre entretien avec Marc Monsallier (29 avril 2013)
Marc Monsallier est le directeur de la galerie Talmart. Ouverte en 2007, elle expose souvent des artistes du monde arabe et a accueilli du 20 mars au 3 mai 2013 un collectif d’art contemporain (une version enrichie est exposée jusqu’au 31 mai 2013 au Centre national d’Art vivant de Tunis).
Les Cahiers de l’Orient : Quel est le sens de ce pluriel, « Politiques » ?
Marc Monsallier : […] On peut dire que c’est le pluriel parce qu’aujourd’hui on a une approche toujours plurielle des choses. Aujourd’hui on ne dit plus l’Homme mais « les hommes », on ne peut pas dire le monde arabe mais les mondes arabes, l’islam mais les islams… Il s’agit de prendre en compte la complexité du monde. Et aussi parce que le pluriel renvoie plus au masculin qu’au féminin : il s’agit plus du politique que de la politique. […] Lire la suite
n°109 (printemps 2013)
Merci, Monsieur Morsi ! l’éditorial d’Antoine Sfeir, directeur de la rédaction
Le président égyptien a réussi à faire passer la nouvelle Constitution, après un référendum qui a réuni moins de la moitié des électeurs égyptiens et qui a récolté 64% des suffrages exprimés. Tel sont les faits. Néanmoins, le chef de l’État égyptien ne sera jamais pharaon : il a divisé le pays en deux, mais il a surtout réussi à unifier une opposition éparse autour d’un slogan ; opposition qui, à défaut d’être laïque, était marquée par la volonté de séculariser la Constitution. Il a également fait connaître à l’intérieur Mohammed el Baradeï, prix Nobel de la paix et ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et surtout redonné espoir à ceux qui avaient déclenché la révolution en Égypte, ces jeunes de moins de trente ans qui se sont réapproprié la rue en entamant l’acte II de la révolution.
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Toujours aussi pointue, la programmation d’Arte nous donne un avant-goût des fêtes en diffusant Baba Noël ce jeudi 20 décembre à 22h40. Ce court métrage de fiction est réalisé par Walid Mattar, cinéaste tunisien résidant en France. À travers la figure du Père Noël, symbole d’une culture certes chrétienne, mais surtout consumériste occidentale, littéralement endossée par le personnage principal du film, Mattar aborde avec un humour mordant la situation des sans papiers tunisiens en France, sans pour autant tomber dans le didactisme pontifiant ou la métaphore facile. Nous avons rencontré le réalisateur qui raconte le processus créatif de son œuvre. Lire la suite
Au sommaire :
Introduction de Hadjar Aouardji, coordinatrice du numéro
Même plus d’un an après, revenir sur les soulèvements qui ont traversé le monde arabe depuis décembre 2010 et tenter d’en tirer les enseignements demeure une gageure, d’autant que les événements continuent de se dérouler sous nos yeux. Pour les observateurs des sociétés arabes que nous sommes, il demeure néanmoins important d’identifier les défis à venir, tout en essayant de tirer les leçons des lacunes dont a fait montre la recherche sur le monde arabe. Cette dernière, enfermée dans une grille de lecture « occidentale », semble avoir ? échoué à mettre en évidence les signes précurseurs des transformations auxquelles nous assistons dans cette région du monde. Avec le recul nécessaire à l’analyse, et en gardant à l’esprit les spécificités (ethniques, religieuses, sociales, économiques) de chaque État arabe, les contributeurs à ce numéro reviennent sur les soulèvements récents, les débats qu’ils impliquent dans ces sociétés, ainsi que sur les implications régionales et internationales de ce que certains appellent le « printemps arabe » (…)